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21 novembre 2010 7 21 /11 /novembre /2010 20:11
Petit récit  d'Antoine

 

  Un soir, je rentre du boulot... Mon patron vient de m'annoncer que j'avais dix jous de congés dans 2 jours. Je tombe sur Facebook sur une demoiselle que j'ai rencontré lors d'une course: Lucille de la Familly roller. On commence à discuter ou plutôt à délirer et la conversation se termine par:"  dans deux jours, je te rejoins à Caen et on rentre à Morlaix en Roller..."

Voilà, verdict, c'est comme çà que tout à commencer.

 

 Deux jours pour organiser un truc pareil, c'est de la folie. Nous ne savons même pas vraiment quoi emmener... Pas grave... Je contacte Yann solo et David qui sont des adeptes de la discipline... Ohp et le tout est bouclé ou plutôt bâclé...

 

 La veille de mon départ, une tempête fait rage... La météo est loin d'être rassurante, mes proches encore mois....Je ne sais pas combien de fois j'ai entendu les mots impossible, fou, et grands malades...Ce qui est sur, c'est que plus on me mettait en garde et plus j'avais envie d'y aller. Ce sera tout de même deux jours de mauvais sommeil et de manque d'appétit... çà devait être un gros stress...

 

 Je prends le train vendredi matin à 6 heure à Morlaix et arrive à Caen à midi. C'est une Lucille qui se tient le ventre et qui m'attend là. Elle stress elle aussi. çà me rassure... nous sommes tout deux conscients de la folie dans laquelle nous nous engageons . Enfin du moins c'est ce que je me dis à ce moment là. J' imaginais pas le  1/10 de ce que ce sera. J'en avais lu des récits mais... quand on a le nez dedans...bref...certains comprendrons ce que je veux dire

 

Départ avec Lucille de Caen à 13 h le vendredi. On s'arrête dès le départ dans un bistrot pour voir le tracé... Un petit vieux voyant nos gros sacs nous demande ou nous partons.... Je lui réponds (timidement) Molraix. Il explosera de rire , et je crois que ce rire, je m'en rappellerais toute ma vie....

 

Une tempête ,du vent à plus de 100 kmh se lève contre nous. Même en descente, si on arrête de patiner, on recule. Le top ce sera  les montée car nous serons protégé par les vents. Après seulement quelques kilomètres, je sens mon genou qui grince... Le moral n'est vraiment pas au beau fixe du tout... Nous ne sommes pas parti depuis une heure....

 

Le  graton est  terrible dès le départ. 30 km dans la douleur sous une pluie battante. En tant que pseudo vitesseux ou randonneur, Lucille comme moi avons tendance à sélectionner nos petites ballades en général en fonction du bitume.... Très vite nous allons comprendre ce que veut dire faire un voyage...un raid... tu veux prendre cette route.... vas y mais c'est pas toi qui choisira l'état de cette dernière.... 

 

Nous arrivons à Aunay sur Odon à 16h30, epuisés, démoralisés et déjà décourragé. "Le soleil" ou plutôt ce qu'il aura voulu être se couche dans une demi heure et le prochain village susceptible d'avoir un hôtel est à 30 km... vu ce qu'on a fait avant. Stop pour aujourd'hui. Nous sommes trempés, Donc le linge à sécher, une bonne douche et un petit Italien.

 

 Nous prenons chacun une assiette de pâte au Saumon. Petit goût qui me reviens pas trop... Je ne fais pas la fine bouche mais Lulu aura la même impression... On aura le droit à un bon mal de ventre... par la suite... pas cool
.
Lendemain , difficile de se lever . on va prendre le ptit déj à 8h30. Nos ventres sont noués du simple fait de regarder par la fenêtre. c'est pire qu'hier..la météo est terrible, çà souffle, la route n'est pas trempée, elle est imbibée... Bref

Lucille ne veut rien manger, çà m'inquiète. Bref je décide qu'on se rallonge une demi heure pour digérer en espérant que la pluie se calme et que les nœuds de stress passent.

Nous repartons. Boum à froid... un mur dans le graton de 10 km pour commencer. Lucille a beaucoup de mal en montée. Sa technique est bonne à plat mais la monté, c'est terrible pour elle, je sens que ses carbones vont vite devenir un problème, ces chevilles commencent à grincer... il pleut toujours des cordes.

Bref nous n'avançons à rien. Arrive 15h30, nous avons fait 29km , je suis à 2 doigt de baisser les bras. Je suis en pleine forme, je n'ai pas encore patiner une seule fois( c'est mon impression). Lucille est morte, strictement explosée. Dans ces jolies patins en carbones pas moins de 9 ampoules ce soir dont une belle comme la lune. Le soleil se couche dans deux heures bref il y a un hôtel ici. Lucille ne pourra pas faire 30km de plus ce soir pour rejoindre la prochaine ville.  Entre nous, moi non plus. Nous sommes rincés. Ce soir j'ai vu les roues de Lulu immergées au dessus des roulements... je me doute que nous allons le payer...

 

Ainsi nous sommes à Vire. Nous trouvons une petite zone avec un hôtel fermé et un supermarché à côté. En attendant que l'hôtel ouvre, nous entrons dans le hall d'accueil de la grande surface. Nous squatons très vite deux chaises en plastique et tel deux gros clochard, commençons à nous changer là. Une grand mère s'est régalé en regardant mon joli caleçon bleu... coquine...j'étais pourtant plus très en forme...Lulu aura été plus pudique et nous aura fait son strip tease aux toilettes...

Nous en profitons pour faire deux trois courses. J'achète du WD40 que Yann m'avait conseillé de ne pas prendre... pas le choix et un fil à linge...

 

 Nous entrons à 17 h dans notre hôtel après avoir pris un petit café dans le bistrot du supermarché (une de ses premières personnes adorables qui ne nous regardera pas comme deux fous et qui nous souhaitera bon courage).

 

 Nous transformons la chambre en dix minutes ... Un fil à linge la traverse dans tout les sens... un coin, recouvert d'un sac poubelle se transforme en garage mécanique...les roulements sont dans un état (4 sur 16 qui sont bloqués chez moi après deux heures d'arrêt). Bref... la zone. Nous allons mangez et ohp dodo... Nous n'avons encore fait que 30km mais la météo nous tuent.

 
Moral à 0 pour moi. 30 km dans le premier après midi, passe encore mais sur une journée, j'ai les boules: 6 km h de moyenne...

3 ème jour... rebelote. On commence par 12 km d'ascension avec le pire des gratons qui soit (des tranchées). Les pieds de ma pauvre Lulu sont définitivement mort. Un arrêt tout les 50 mètres, je n'exagère pas. Je finis par prendre son sac (elle ne veut pas mais je la force, ce sera notre seul coup de gueule. Le pire de tout c'est que nous ne pouvons pas profiter des descentes.... c'est trempée, on accroche pas...

 

 Une nouvelle ascension , j'ai plus de 16 kg de sacs sur moi et je la pouce. elle n'a plus de niac, plus de jus... elle veut juste continuer pour ne pas me lâcher... Pause, petit repas... elle repart mieux. Nous trouvons in extrémis un gite dans un petit village. Excellent ,, on passe un moment de la soirée au bar avec les gens à discuter. Je m'enfilerais une petite peinte de bière.  Bilan du jour 30 km


 Nous nous loupons au réveil, il nous faut remonter nos roulements... Bref, nous partons tard et çà n'est pas encore aujourd'hui qu'on fera 100km.

 

  Ma pauvre Lucille donne tout ce qu'elle a mais ses pieds sont définitivement défoncés.

 

Malheureusement elle n'arrive plus à s'alimenter sans avoir mal au ventre. Nous partons comme tout les jours en commençant par une vilaine ascension . Arrivé à Avranche pour faire bref, ce sera encore 30 km aujourd'hui.

 

Lucille sortira à ce moment là, la phrase culte: oh regarde, il y a de vrais gens... C'est vrai que depuis 100 km , nous n'avons pas vu une seul "ville".

 

Nous irons mangez dans un petit Italien. Lucille sera incapable de toucher à son assiette tant son ventre la tiraille...

 

 3jours et demi que nous roulons et 105km.  Lucille décide ( sur ma demande aussi) de jeter l'éponge. Elle devient faible et ses ampoules ne cicatriserons jamais.

 

Je laisse donc ma compagne de route à la gare avec tout de même beaucoup de tristesse. Nous aurons partagé des moments terribles et géniaux à la fois.

 

Elle ne peut plus et elle s'en veut, partager entre le désir de ne pas m'abandonner...et la lucidité que la machine est morte
105 km au compteur à peu près. Même si Lulu lache l'affaire ici, elle a un sacré mérite et fanchement , je me demande si le 10 ème des rollos que je connais seraient arrivés jusque là.

Là commence mon deuxième raid dans le raid... et çà devient péchu

1 er jour

Je pars d' Avranche et décide de me rallonger pour voir le Mont saint Michel (de 18 km , je passe à plus de 40) rien à faire, je fais tout le tour de la baie derrière un cheval et sa cavalière, çà n'est pas beau, c'est splendide... je veux le voir... Je me surprends à rouler pour de vrai pour la première fois (un compteur vélo me capte à plus de 26 sur du plat. Je ne suis pas à toc mais ouf je fais enfin du rollo... car il fait beau, je n'ai pas de vent dans le nez et le gratons est un peu moins horrible qu'à l'habitude

Journée superbe du soleil, presque à plat. J'enquille de 95 km aujourd'hui ... cette journée sera à jamais dans ma tête. seul hic... depuis le départ, mes genoux picottent. Je trouve que mes pieds sont un peu trop en car externe. Je rentre les platines d'un millimètre. Superbe choix, mes genoux ne me dérangeront plus jusqu'à la fin
17 h il va bientôt faire nuit.

 

 Je suis à Dol. de Bretagne, c'est très joli mais le centre ville est tout pavé. Pas question que je laisse un euros dans une ville comme celle ci. ... je sors une lampe , les gilets fluo et continue 2heures...

 


  Emporté par l'euphorie de rouler, j'ai poussé un peu la machine aujourd'hui. Mon arrivé à Dinan se fait dans la douleur, allez j'ose le mot souffrance...Je me demande franchement si je pourrais repartir demain. Mes chevilles sont douloureuses, mes genoux aussi. Je dois ôter mes patins pour entrer dans Dinan car la ville est en hauteur, je ne peux plus rouler et encore moins grimper.

 

Je trouve un hôtel. Je ne regarde même pas le prix... j'entre en priant qu'il y aura une chambre pour moi. Halleluja. Les Hôteliers sont encore une fois d'une gentillesse émouvante. Ils me trouveront un petit Italien super sympa aussi.

 

J'entre dans ma chambre, prends une douche me masse avec ma crème "musclor", fait des étirements. Je sors de ma chambre pour aller manger en mode footing. Impressionnant comme le corps et l'esprit  peuvent passer du tout au tout... Il y a une heure, j'allais tout lâcher... je pleurais de douleur sur un trottoir en mangeant une banane, là , je suis un nouvel homme.

 

 Le ville de Dinan est superbe mais je ne traine pas trop , je me presse d'aller me coucher.



2nd jours

 Un départ de Dinard digne des pire cauchemars. Je me fais arrêter par la gendarmerie. Ils me font déchausser. Et faire demi tour en basket. Je suis dingue. Je trouve une petite route longeant le grand axe et me retrouve très vite dans un petit village... Juste un bar. J'y entre. Il est 10h, le patron 70ans a du mettre un parfum marseillais intitulé 51....

 

 Bref. Il m'indique une route... j'ai le doute mais je l'écoute... Résultat, j'arrive après 2heures de route à Dinan... Il pleut... çà s'est cool, la vie est belle...Je viens de me vider de mes forces pour 0km... La le moral en prend un très gros coup. Je m'arrête dans un nouveau petit village pour prendre un café. Le patron , un jeune de 30 ans est un tri athlète. Nous discutons 1/2 heure. Il m'aura complètement changez les idées. On doit se voir l'an prochain au Saint pol Morlaix mais il cour sous l'heure 30 , va falloir que je m'entraine...

 

 Il me parle d'un jeune qui est passé comme moi par ici en vélo, il revenait de Chine.


Je repars avec pour objectif Lamballe... je vous  passe les détails des paysage mais c'est  superbe ....je roule bien...il fait beau et la vie est belle.
Je traverse une forêt (de Saint Aubin) très plate au revêtement presque correct. çà envois très fort... Je stress un peu tout de même à l'idée de traverser une battue. çà tire de partout....J'accélère... çà serait dommage de rentrer avec du plomb dans les fesses.


Bref j arrive à 15 h à Lamballe. Comme avec Lulu, j'hésite à m'arrêter car le prochain village susceptible d'avoir un hôtel est loin,  je continue... Je ferais un bout de route avec un jeune qui rentre de l'école avec ses rollos. Top cool


17h20 le soleil va se coucher dans 20 minutes, je suis devant un hôtel, j'ai envie de continuer, je me sens bien... il y a en plus un sacré col sur la carte pour le petit déj demain, çà ne me plait pas, j vais me le faire ce soir, je fais confiance à la providence...çà sera ma seul et unique faute sur le parcours.

Le col est terrible, je le passe. 18h 30 je suis transi de froid. Le village que j'espérais accueillant (hôtel ) est une ville fantôme, tout éteinte... les larmes montent de désespoir. Une supérette. Je me fait faire un sandwich...Je me renseigne aucun hôtel à 8 km à la ronde. Il faut allez en sens presque inverse et j'ai un col de plus de 300 mètres..

 

 Je m'assois sur une palette devant la supérette et mâchouille mon casse dalle (je nage dans le désespoir... je me vois dormir là , il doit faire 4 °c il est 19h, j'imagine cette nuit) de plus je suis trempé. çà sent la fin du raid... je ne pourrais pas repartir demain.

Une cliente m'ayant entendu dans le magasin, me prend sous son aile. elle me rassure et me dis qu' « elle ne me lâche pas...elle me trouvera un hôtel ou me ramènera chez elle ». Oups là, montée de larme. J'y crois à peine. Nous nous arrêtons dans le village suivant elle me dit d'aller voir si il y a de la place. Hôtel complet... Comme promis, elle ne veut pas me laisser là...

 


Elle me fera tourner 30 km en voiture pour trouver... génial, adorable, elle n'acceptera pas un euros...j'ai eu envie de lui faire la bise mais je lui aurais arracher la joue avec ma barbe de 5 jours et elle aurait pu attraper une maladie tant je devais être sale. J'arrive dans un petit café bar hotel restaurant (un peu le centre social du village) les gens me demandent ce que je fais, je raconte mon histoire et un commercial me paye direct un chocolat chaud... je devais faire pitié

 

Je crois que c'est ici l'élément déclencheur, je n'ai plus honte de dire ce que je fais, les gens ne sourient plus quand je dis que je vais à Morlaix car j'ai déjà fait plus des 3/4 de la route. ...  Le chocolat chaud me requinque et toute cette générosité ce soir me redonne des ailes... l'hôtelière me réserve une table au petit restau d'à côté sans même me demander , une vrai maman. Comme dans une cantine d'école mais c'est très bon et pas chère...un flamby en dessert (avec la languette), j'ai sourris. pas loin de 80km aujourd'hui.

 

 Le corps commence à me dire: "vas y cool tout de même" Ma douche magique n'est pas aussi réparatrice qu'hier mais c'est mieux tout de même


3ème jour

Lendemain matin, revigorer.... plein de fougue (et de douleur quand même) il fait beau, je suis à 80 km de mon appart. J'aimerais y être ce soir car les finances baissent et mon corps aussi. On me raconte l'histoire du village avant de partir (il y a la ceinture de la vierge dans la basilic de Quintin et toutes les femmes qui ont accouchées dans l'années viennent en procession pour remercier. Petite pensée pour Manue et Maëlla)

  Ce sera une journée terrible ou j'ai poussé mon mental et mon corps plus loin que jamais... J'ai été obligé de m'allonger dans un abris bus car mes jambes ne portaient plus du tout, 2 barres de céréale et une sacré engueulade que je me suis collé à moi même...çà repartira sur des chapeaux de roues et jusque à la fin... sans vouloir faire de jeux de mots, j'avais juste faim .

 

 J'ai vraiment poussé aujourd'hui, (10 fois je me suis dit c'est mort, je vais tomber, chuter, mes jambes ne portent plus)Je ne pouvais plus tenir mon freinage en T dans les grandes descentes. Forcé de me jeter dans l'herbes... Des montées et descentes de folies et incessantes....Je garderais le Ponthou toute ma vie dans la tête (le choix entre 3 km en montée ou un mur de 500mètres... bien sur j'ai pris le plus court. chemin... mais quel chemin.

 Je suis à moins de 10 km de chez moi. Il fait nuit . Ma carte s'arrête la. Ma lampe ne donne presque plus rien. Je ne sais plus par ou passer. J'appelle Gwen. Je suis conscient mais commence tout de même à divaguer....

 

 J'arrive enfin devant un panneau de Morlaix. Je m'arrête , le regarde et réalise ce que je viens de boucler. j'ai mis un petit moment à comprendre que c'était la fin.. Paf, je pleure encore une fois mais que c'est bon. Je reste un bon moment devant ce panneau. Il est salle mais il est très beau.

 

 Lucille, peut être, a senti quelque chose de chez elle... elle m'appelle a ce moment là. C'est bon, de partager çà avec elle mais je raccroche vite... je suis vraiment trop ému.

 

 Je continue a rouler 500 mètre et arrive à la salle. Je verse une autre petite larme avant de rentrer dans celle ci.


Mon arrivée s'est faite... dans le gymnase de Morlaix ou mes deux meilleurs comapagnos de rollos allaient s'entrainer... j'ai eu une énorme monté de larmes en franchissant la porte. Marcel, le président du club était là. Stoïc, il n'avait compris qu'en fin d'après midi ce que j'avais fait en me demendant mais tu es fou, en plus il pleuvait...

 

 Je prendrais une douche dans le Gymnase, volerait le sandwich au jambon de Julien et resterait avec eux... Je n'ai pas fait l'entrainement mais çà n'était pas l'envie qui m'en manquait.

 

Pour faire vraiment simple, on a fait un premier raid de 100 km avec Lulu qui était un peu plus touristique .bien qu'elle ait vraiment morflé, elle n'était pas prête physiquement, moralement et aussi techniquement (les carbones sont incompatibles avec de tel distances dans du gratons)  .

 

 Je l'aurais achevé 10 fois sur la suite tant ce fut terrible.

et le second raid ou j'ai multiplié la vitesse moyenne par plus de 2,5. et fait en 3 jours  240. km 

J'ai adoré les deux. et si c'était à refaire, je ne changerais strictement rien...Avec Lulu, ce fût aussi génial que seul... tout les plan de galère on permis de savourer de tout petits moments qui normalement anodin, deviennent de très grosses jouissances ou de grande victoires. Je me suis vu par exemple lever les bras en haut d'une côte comme si j'avais terminé le tour du monde de course à pied ou bien sortir d'un grand  moment de désespoir grâce à un tout petit rayon de soleil .

 

En résumé, une aventure splendide. J'ai eu une grande chance: mon GPS est tombé en panne dès le départ.  Je sais maintenant que si il avait fonctionné, j'aurais été sans arrêt à regarder la perf, la distance parcouru , la vitesse et je n' aurais rien vu....je me serais dépêcher partout...Je pense m'être arrêté surtout les 3 derniers jours au minimum dans 6 à 7 café par jour. Ce fût à chaque fois de belle rencontres et maintenant c'est officiel, je suis caféinoman.

 

 Je n'ai qu'une chose en tête depuis mon retour, c'est de repartir. Je troquerais volontiers mon sac à dos de 7kg contre un skate drive. Comme a chacune de mes petites bêtises, je m'offre une récompense, ce sera donc la prochaine acquisition.

 

 

 Nous voulions avec Lucille remercier tout ceux qui nous ont soutenus, aider et encourrager. Une pensée pour Yann Nicolas et Gwenn qui étaient particulièrement présent. C'est bon de se sentir soutenu. Un merci aussi à Manue pour ses conseils d'infirmière avisée. Je pense très fort aussi à Laurence qui m'a accompagné le dernier jour quand j'étais vraiment au plus mal. Elle a su trouver les mots justes au moments appropriés: " fonces, roules voles, je suis de tout coeur avec toi, t'y es presque..." ce sont des mots mais ils m'ont mis le feu. Et puis une pensée aussi à Julien et son père qui sans le savoir m'insite à me dépasser. Pour rien au monde, j'aurais éviter le Ponthou car Philli^^e m'avait dit que ce serait trop dur.... Merci

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19 octobre 2010 2 19 /10 /octobre /2010 21:18

La 1ère étape de la coupe de Bretagne

le dimanche 18/10/2010

 

 

Départ pour Lamballe en famille:moi, ma mère, mon père et ma sœur vers 11h, pour une fois on sera largement avant l'heure de la course. On arrive sur place vers 12h15, premier mot de mon père: mais c'est ce revêtement qu'il faut au loisir pour apprendre; il faudrait que marcel fasse une sortie avec les loisirs ici. En gros il hallucine en voyant la propreté du revêtement du parking.

 

On arrive au bord du circuit, il y a plusieurs jeune en train de patiner dont deux minimes filles, déjà il commence à comprendre ou il est en train de mettre les pieds. On retourne à la voiture pour mangé. Puis on retourne près du circuit pour aller faire mes courses. Je commence par essayé une veste thermique car il y avait du monde en train d'essayé des patin. Nathalie me passe une veste en L: au niveau des manches c'est nickel mais un peut court en longueur, dommage Nathalie devra m'en commander une en XL. Ensuite vient l'essayage des chaussures. D'abord Nathalie me passe un Venom pointure 44 que je passe difficilement (pas assez desserré les lacets) mais pas mal du tout une fois le pied dedans. Ensuite elle me passe un C4 pointure 45. Je le met aussi facilement que mes R2 actuel, c'est pour dire, il est est un peu long. C'est décidé je prend le venom en 44. J' essai le gauche et pendant qu'elle s'occupe d'un client et les garde une bonne dizaine de minute en discutant avec kévin de landévant. Adjugé-Vendu. Au passage mon père s'achète des mitaines avec le renforcement au niveau de la paume de la main.

 

On ramène nos course à la voiture puis prend mes affaires, je voit Loeiza en train de tourner sur le circuit, il est environ 13h45. Trop tard pour moi pour faire quelque tour et comme à la plupart de nos courses je partirait sur un circuit que je ne connait quasiment pas. Là je me rend compte que j'ai oublié quelque chose, heureusement ce ne sont pas mes patins, mais les épingles pour attaché le dossard. Je vais voir Loeiza pour lui demandé si par hasard elle en avait pas. Ouf elle en a pile 8. Elle m'invite a les rejoindre, hop on déménage les affaires et la famille vers Locminé. Les courses s'enchainent presque pas de chute (3 dans la journée). Les minimes filles s'élancent, c'est le moment de commencé a se préparé, puis les minimes garçons. Une fois leur courses terminé je rejoint la chambre d'appel il reste la course des cadettes/sénior nationale/élites avant ma course.

 

Le 3.000m

 

La course féminine se termine. Les cadets et nationaux hommes font deux, trois tour de chauffe. Le juge appel les cadets pour les placé sur la ligne de départ puis les séniors se place comme ils veulent. Je me retrouve entre deux gars de Goelo (le club qui a gagné Varades), ils m'interpellent: « Alors le solistes ça va? » on commence a discuté un peu lorsque le juge donne le départ, je me chie un peu dessus. Je part dernier. Même pas un mètre dans le peloton, puis commence a remonté doucement les concurrents lâché.

 

 

Je rattrape deux gars:un du GROL en M100 et un gars de goelo. Je les dépose et continu de remonté jusqu'à un second binôme avec un cadet de guingamp et un vétéran de goelo (celui qui m'avait interpellé sur la ligne de départ) peu avant de les rallié dans le virage avant la descente je pause le patin gauche dans la pelouse:GROSSE FRAYEUR!! juste devant mon père et ma sœur. Bon je me ressaisie et continue mon effort. Je fini mes 3 borne avec le gars de goelo. Le peloton me rattrape qu'a la fin de mon 8ième tour sur 9. a la fin de mon 9ième tour je sprint avec mon compère d'infortune mais je ne pouvait pas relancé. Au final je prend une honorable 5ième place sur 6, peut importe le classement j'ai bien patiné contrairement au championnat de bretagne.

 

julien 1  julien 2

L'entracte

 

Je déroule sur 2 tour puis déchausse quand le speaker annonce qu'il y allait avoir la présentation des club présent. Tout les club se retrouve aligné face aux tribunes, par ordre de taille comme le dit le speaker. Sur ce point ça n'a pas été trop dur pour moi le seul représentant du seul club du finistère. Une fois présenté par le speaker chaque club faisait un tour de circuit. Je passe juste après locminé qui était une bonne dizaine. Une fois mon tour fini c'est goelo qui s'élance avec une bonne vingtaine de coureur de toutes les catégories. Puis vient la remise des récompenses de la coupe de Bretagne 2009/2010.

Ce n'est pas tout mais il te reste 3/4h de course, et oui on surveillait tout ça avec loeiza. On va manger un peu puis cherché de l'eau pour elle à sa voiture ainsi que ses anciens patins qu'elle a donné a Nathalie pour qu'elle les fasse réparer puis on retourne là ou on a mis nos affaires. La course des benjamins et benjamines passent celle des minimes filles, il est temps que je chausse et part à la chambre d'appel.

  julien 3

Le 5.000m

Maintenant place au 5.000m rééchauffement plein de volonté pendant la course féminine.

 

En réalité grosse flemme de faire le 5.000, il fait trop froid mais j'y vais quand même, je n'ai rien à perdre et tout à gagner. La course féminine se termine, loeiza fini 3ième féminine. On fait 2/3 tour de chauffe puis les juges nous place sur la ligne. Je me retrouve à l'extérieur, à coté de kévin. Le départ est donné, je me retrouve en queue de peloton. Le sénior du GROL décroche, puis un vétéran de goelo. Fin du premier tour, l'élite est derrière moi. Il me passe devant je prend son aspi, il me replace dans le peloton.

  julien 4

 

Puis dans le dernier virage du tour il attaque avec une force impressionnante. Je fais encore 3 tour en queue de peloton. Puis le peloton accélère, je ne peux pas suivre et je ne suis pas le seul. Un gars de Lamballe abandonne sur chute. Ensuite je parviens à faire décrocher de ma roue le meilleur des deux vétérans de goelo. Ensuite je remonte sur kévin, puis le décroche aussi.

 

julien 6julien 5

 

A ce moment la je commence à prendre un tour au trois qui sont derrière moi et a mis un bon écart à kévin dans le tour suivant le seul élite présent me dépasse dans le premier virage du circuit. Sur un tour je ne fut pas si ridicule que ça.

 

Je continue ma course et commence à remonter sur d'autre laché du peloton mais ils ont trop d'avance. Au final je fini avec un demi tour de retard sur le peloton. Honorable.

 

Le résultat

 

Au final je fini a une belle 4ième place. Je suis content. J'apprendrais par la suite qu'il y a une incohérence dans le résultat du 5.000 qui me prive d'une 3ième place mais je m'en fou. J' avais 2 objectifs au départ:

  •  
    • ne pas finir dernier sur l'une des deux course

    • ne pas chuté

 

Au bilan je finit a près d'un tour du dernier sur le 3.000 et à 1 tour et demi sur le 5.000 en évitant la chute mais avec 2 belles frayeurs.

 

julien 7

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18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 23:27

 Week end à Chartres pour les 6 heures et à Lamballe.

 

Julien est parti de son côté à Lamballe pour la pemière étape de la coupe de Bretagne.

 

  Il réussi à se placer 4ème sur le 3000 mètre et 5 ème sur le 5000 mètre, se classant ainsi 4ème au géneral...

 

En attendant au plus vite ses premières impressions...

 

 

Antoine (moi) de mon côté, je suis retourné voire la Cathédrale de Chartres... Personne ne voulant m'accompagner...çà aura été un solo et quel solo...Un week end de folie. J'avais quelques peu oublié à quel point le circuit était...(restons poli) teriblement dérangeant au niveau de la qualité du bitume...un bon gros graton de la mort avec de belles tranchées digne de Verdun, on aurait pu y croiser Clémenceau.

 

 Remerciment à la ville de Chartres... ils ont ajouté quelques bandes rugueuses et quelques caoutchouc en plus dans un rond point pour ajouter un peu de dfficultés.

 

 Bref. Je me suis fait accueillir par Thierry (le président de Varades )Chiken solo pour ceux qui ont fait le Mans... Très vite, nous avons entendu les Vuvuzéla sonner... Montpelier arrivait...une belle équipe tès joyeuse... Mystic et Bridget très concentré, Yvan le terrible, ma couille et Motard... Il faisait un froid de canard.

 

 

L'heure du départ arrive. J'opte pour ma stratégie habituelle que j'ai appliqué sur toutes mes courses de l'année... Je suis le dernier à franchir la ligne ... j'ai le temps, 6 heures... j'accélererais plus tard... Boum... çà démarre... comme à chaque fois, çà part à fond et j'y vais tout doux mais alors  tout doux... Mort de rire, je prends un tour à la fin de mon premier tour... c'est dire le niveau de dingue.

 

 Op là je commence déjà à dépacer du monde... J'arrive dans la première descente et me voilà dans un train de solo... (7 ou 8 personnes...) je me range derrière... j'attends... Il y a Thierry  et assez rapidement on se regarde.... en se demandant... çà ne roule pas bien fort... Je lui lance un regar, il me le relance et je me dis merde, c'est pas mon rythme...Je pars.... Thierry m'intérpelle.... excellent il a pris ma roue et me demande de l'attendre... on part tout les deux... Très vite Thierry me dit que je vais trop fort.... Je continue seul... Je croise régulièrement les autres solo (l'avantage de Chartres, le circuit se regroupe sur un axe donc on voit régulièrement le reste de la course) 

 

 Je constate après deux tois tours que trois  trains se sont formés: celui que j'ai quitté, un intermédiaire avec Briget , Ivan Motard,  et enfin le premier groupe avec Mystic... ils roulent fort. Comment les rattrapper????

 

 Et voilà qu'entre en jeux les deux jumeaux . Ils ne le sont pas mais sont du même club , fringués pareil, les même patins le même patinage... ils ont du, tout au plus, sur 6 heures s'éloigner de 20 cm au maximum l'un de lautre et ont franchi la lignes en 1er et second ensemble mains dans la mains. J'ai réussi à les choper....  énorme, çà déroule très fort... 38 au radar...

 

Conscient qu'ils roulaient bien trop fort pour moi, je me suis collé derrière eux en me  promettant de ne pas les lacher sans avoir rejoint le 1 er peloton...(Julien, tu te serais régalé avec ses deux lascars) Pari gagné... 3 tours pleine balle avec ses deux furieux et me voici dans le Mystic peloton...

 

6hchartres2010_0110.JPG

 Lily juste devant moi... terrible

 

 Ouf, çà roule plus cool mais çà roule très fort tout de même... Deux heures de course à mon GPS: 23,9 de moyenne... Mon petit coeur va très bien... on a pas dépassé le 150 mais le graton me martirise déjà les chevilles...

 

 2heure et demi de courses, je commence à réflechir, c'est pas bon. Je me dis que mes chevilles sont en feu... que j'ai une semaine pro à suivre de folie et que je dois absolument être au boulot.

 

 Je décide d'être sage et de saborder ma course. Je quitte ce peloton que j'avais eu tant de mal à rattrapper... Je pars à ma voiture au plus vite pour changer de patins... 14 minutes de perdues. Pas grave... je me relance même si j'en ai déjà plein le dos. J'hésite à attendre le passage du peloton et puis je me dis que j'ai déjà perdu assez de temps...

 

 Je repars comme un fou en me disant que je vais aller les chercher... Oups , je n'avais pas pris en compte que j'avais changé de jouet.... Mes petites roues de 100 n'ont pas le même roulage.... je ne suis pas non plus monté en céramique sur mes FM100... Quel différence... Je pousse comme un fou mais çà ne roule pas... Cependant... je me fatigue bien moins et mes chevilles me remercient très vite...

 

 Je croise régulièrement mon peloton et je suis obligé d'admettre qu'il roule plus vite que moi... conscient que l'union fait la force et que je ne pourrais pas les rattrapper, je décide de continuer à rouler tout doux en les attendants...mais voilà le mal est fait... j'ai passé une bonne partie de mes 3 premières heures à courir après ce failli peloton, l'organisme en a pris un coup... Bref ils arrivent , je me range dedans et là je me fais la promesse de ne plus le lacher...

 

 Je n'ai jamais autant regardé ma montre en me disant, çà ne passe pas.... Horrible, je vérife le GpS au cas ou cette dernière me fasse des blagues... Non , c'est terrible, Encore deux heures de course. Je me dis, je ne la regarde plus... ..... ... Le temps a bien passé et je regarde à nouveau ma belle montre... non... 2 minutes se sont écoulées... pas possible... Allez je ne regarde plus l'heure, je me focalise sur la distance, çà va m'occupper...

 

 86 km. Je me dis, c'est trop dur, il fait trop froid. Allez, je pousse à 100 km pour me donner bonne conscience et je jette l'éponge. Finalement les 100 km arrivent vite. Je me dis , allez, je vais chercher les 108 km de Tophe... ¨Passent les 108  km et je me dis 115 km de Gwen et j'abandonne. J'arrive au 115 et là je me dis, c'est bon, j'arrête, je ne peux plus. Comme si Jean Michel (Mystic) avait lu dans mes pensées, il me dit Antoine, on a commencé ensemble et on fini ensemble...lache rien... il me regarde... je vois son visage tiré... il jongle lui aussi... Je comprends alors que tout le monde souffre depuis un moment mais que personne ne lachera...Mais comment font ils pour se coller 24 heures  comme çà....

 

 

6hchartres2010_0125.JPG

 El Diablo ... encore un mignon...

il s'est fait 170 km à Orléans...Pas en forme à Chartres, il a du me mettre une 20 ène de Km dans le nez

 

 

Plus tard, J'entends quelqu'un annoncé , il  ne nous reste plus que deux tours... je me dis non, je ne peux en faire qu'un.... On termine le tour et là je me dis, c'est trop con, va au bout... On arrive dans la grande ligne doite et la le peloton explose... Jean Michel et Bridget partent comme des fous. J'hésite. Puis je me dis merde, je me bats pour rester dedans depuis des heures, ce dernier tours , je le savoure, comme au Mans... et là je me relève complètement. Tout le monde part... .

 

Je fais ce dernier tours comme à la FIC des Herbiers et à Varades en remerciant chaque bénevole sur le bord de la route... les yeux tout embués... J'arrive face à la ligne d'arrivée... seul, ou presque, je passe sous le portic, un peu triste de ne pas être avec mes compagnons solos...(plus tard je verrais sur les photos que j'ai levé les bras, je ne m'en souvenais pas mais j'ai du me dire que finir aujourd'hui  c'était en soit une belle victoire).

 

 

Chartes-6H-2010-5699.JPG

Quand j'arrive sur la ligne des relais, c'est toute l'équipe de Chartres qui attend là pour faire une hola... et hop encore une petite larme... Mes solos sont tous là... terrible...je m'arrête et la mistyc me prend dans les bras...Thierry, Bridget ambrassade... il y a les membres de la  family roller qui m'ont soutenu eux aussi... Lulu m'a même poussé dans certains moment ou j'étais à deux doigt de décrocher le peloton)...et tout les autres sont là... Je me fais vuvuzélé....

 Comme c'est bon.

 

.Le résultat final... Voilà je suis 18 ème sur 39 solos avec 126 km. Mes 14 minutes de pauses (quel idées de laisser mes autres patins à la voiture...) m'ont coutées 2 tours et ce demi tours que je n'ai jamais pu remonter....Au vu des résultats, j'aurais pu finir dans les 10. Mais après tout, pourquoi rêver de mieux. C'était tout simplement magnifique, terriblement dur et éprouvant mais que de bons souvenir et de belle rencontre....

 

 Je pense à toute l'équipe de Montpelier , à Nico qui porte terriblement bien son nom de El Diablo..., à Thierry et à sa femme, à cette Lili brin d'acier dans ses petits moulés qui m'a laissé sans voix...une furie... A la Familly roller, Frank Tristan Lucille , la Maman, super photographe et à Stéphanie. Caty aussi que j'avais croisé sur Rel , L'écossais , un vrai furieux lui aussi... Nico de Chartres et toutes l'organisations, la fille de Jean Michel , gentille comme tout. J'en oublie des millions...

 Un quart d'heure après la course, on me demandait, alors le Mans, Solo? et je criais non jamais... 1 heure après la course, Gwen me demandait au télephone, tu referas Chartres en solo et je criais non jamais...

 Ce soir après avoir tapé ceci, c'est certain ,  c'est obligé, je retournerais faire Chartres en solo... et le Mans???

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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 23:26

L'oxyd Roller s'est déplacé ce week end en terres Nantaises.

 

 

Samedi et Fay de Bretagne

 

 

 Samedi, nous avions rendez vous sur un circuit automobile, pour une course par équipe. Nous avons  eu droit au retour de nos super nanas, Manue et Katell pour former une équipe de 5 avec Julien Gwen et Antoine....Et quel retour...  Les filles n'ont pas déméritées. Nous avions la chance d'être au côté des deux meilleurs équipes, ainsi donc, pouvions nous rouler avec les meilleurs.

 

 Nous attendons les résultats mais superbe ambiance, franche rigolade et bonne petite soirée.

FAy-Varades-2010 0288

 

 

  Voilà, les résultats sont tombés:  une belle 12 ème place sur 50 équipes. 24kmh de moyenne avec 144 km parcouru... Bravo 

 

FAy-Varades-2010-0179.JPG

 

 Une petite pensée pour Sylvain de Quimper qui a roulé pour son premier 6 heures sur cette course. Il boucle ses 6 heures en solo avec un beau 83,6 km. Chapeau bas car le circuit est peu propice à du solo surtout avec le vent qui soufflait. Bravo à lui

 

    Le Dimanche des solistes

 

 Le lendemain de Fay, en route pour Varades à l'Est de Nantes.  Nous arrivons comme d'habitude, en retard. Le tour d'échauffement est déjà lancé que nous n'avons pas les patins aux pieds... Pas grave en 6 heures, nous aurons bien le temps de reconnaître le circuit.

 

 Voilà, Thierry dit Chicken solo lance le départ de la course... "Les frôlons Morlaisiens" sont 3 sur la ligne de départ (Julien, Antoine et Gwen) Christophe nous a fait le plaisir de nous rejoindre... Il enfilera très vite l'un de nos maillot...et il l'a très bien porté.

 

6hvarades2010 02226hvarades2010 0121-copie-1

 

 Dès le premier tour, les solos se rassemblent... Nous sommes 9 en tout. Julien part, tel une fusée. Très vite, nous perdons 3 solos et nous nous retrouvons à 5 avec le père et le fils de Family Roller. Trop cool, super ambiance, chacun se relayant pour un tour. Nous roulerons ainsi presque 2 heures... Peu à peu, certains prennent des pauses et le mini peloton se désollidarise... Puis se reforme par petit bout. Nous arrivons sur la dernière heure... Personnellement, je n'ai pas vu le temps passé... Nous décidons,, Gwen Christophe et moi de terminer ensemble... c'est mains dans la mains avec un jeune solo que nous franchissons la ligne ...très très très ému d'avoir terminé. L'organisateur de la course nous accueil avec le drapeau Breton 

 6hvarades2010 0219

 Gwen et Christophe avait pour objectif de dépasser les 100 kms et ils l'ont fait et bien fait. Gwen termine 4ème avec un 114, 560 km pour une première tentative de 6 heures: bravo. Christophe aussi pour une première s'offre une 6 ème place avec 109km (Christophe s'arrêtait il y a un an en plongeant en avant... belle progression)

 

 Julien avec une stratégie plus qu' originale (comme Jean Alésie à l'époque: à fond à fond à fond) s'octroie la première place avec 137,900 km.

 

 Antoine le seconde avec 136 km et quelques soucis pour se déplacer pendant 3 jours.

 

 

6hvarades2010 0248

 

  Ses 4 superbes résultats sont dus en partie à nos deux staffeuses, Katell et Manue qui nous ont bichonnées maternées et encouragées . Un petit mot, un sourrire ou une pâte de fruit quand vous allez mal,çà vous réssussite un homme...

 

6hVarades-0068

 

 Encore un grand Merci aux Filles. Je vous embauche le jous ou je fais le Mans en SOLO

 

 

6hVarades-0536

 

 Pour conclure cette article, j'ai envie de signaler que sur toutes les photos de l'équipe, je ne vois que des sourrires, il y a eu beaucoup de plaisir et de bonne humeur sur ce week end.... TOP, c'est çà le roller que j'aime et que je veux partager avec vous.

 

  Merci

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13 septembre 2010 1 13 /09 /septembre /2010 22:51

 De retour de Vendée ou 3 morlaisiens ont encore une fois, été user leurs roues parmi les meilleurs nationaux. Nous 3

 

 Julien avait pour obgectif de descendre sous l'heure trente , il réalise son obgectif en beauté.: 1 heure 27 et 46 secondes alors que les conditions étaient loin d'être favorables (un vent de fou) et se classe 74 sur 100. 

 

 Bravo Julien

ju

 

 Antoine se classe 85ème en 1h 43 avec des patins encore bien capricieux mais la satisfaction d'avoir rouler quelques secondes derrière les meilleurs Féminines nationales (allez , peut être quelques minutes mais pas beaucoup plus)

 

 Gwen, pourtant bien parti avec un temps de 50 minutes sur les 20 premier kilomètres jette l'éponge en se promettant de revenir plus fort l'an prochain. Le circuit était  casse patte , un graton sur une bonne partie du circuit et un bon vent qui vous rappelle que la Vendée n'est pas si loin que çà du  Finistère..., bref pas facile

 

 gwen ter

  moi-et-pote-bis.jpg 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Spécial remerciement à l'équipe de photographes,  masseurs et préparateurs techniques: La famille Quemeneur  

julien Phillippe

Plus de photos ici: http://oxyd-roller.over-blog.com/album-1714463.html

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6 septembre 2010 1 06 /09 /septembre /2010 16:13

Le week end prochain se déroulera, aux Herbiers, en Vendée, le Roller Marathon. Cette épreuve est une étape de la coupe de France durant laquelle l'élite national voir international se rencontre.

 

 

rennes2010_0193.JPG

 

 L'oxyd roller et 4 de ses "vitesseux" a déjà disputé la FIC de Rennes. Loins d'être ridicule sur l'étape bretonne, nous récidivons pour un Marathon de 42km en terres vendéennes.

 

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30 juin 2010 3 30 /06 /juin /2010 22:03

Comment résumé en quelques lignes , 24 heures d'une journée Lambda?

 
 Résumer l'intensité de ces 24 heure tiendrait de l'exploit litéraire.
  Arrivé sur le Mans par petits groupes, l'équipe se retrouve le samedi matin. La bonne humeur est de mise, le soleil brille, un peu trop peut être.  Nous découvrons autour de nous un camping plein (bien plus que l'an passé). Très vite nous découvrons les grosses équipes Sartre loops, powerslide, Fila Black eyes mais aussi les pyramides de bières devant les tentes anglaises...
 
 Moi personnelement, je ne le fais pas voir mais j'ai une petite appréhention, je trouve l'ambiance trop bonne enfant et je crains que la course ne soit pas assez prise au sérieux par l'équipe (un peu comme la préparation)
 
 Je demande à Julien de ne rien faire sur la qualif (de rouler 500 mètre à la  ultra cool)... Il m'écoute: satisfaction (j'avais peur qu'il veuille jouer au cake sans échauffement).
 
 Le départ est lancé... Julien court sur la piste, pied nu, l'asphalte est brulante, il m'avouera plus tard qu'il avait bien cru perdre un peu de peau dessus. Il peine à mettre ses patins, s'énerve mais c'est bon, je suis le seul sur la piste devant les plexi ( hormis les concurents,) j'essaye de filmer...un arbitre arrive et me sors... Pas grave...
 Julien fait ses deux tours et arrive sur moi, rouge en nage, je sens qu'il a eu chaud. Je regarde ma montre il est 16h 17 minutes et quelques secondes. Il me passe le relais et je commence à réaliser qu'il vient de faire deux tours de folie, puis je réalise que je suis en train de m'élancer sur la grande ligne droite devant tout le monde, je commence à envoyer une pêche de folie, première montée de larmes... On y est ...on a ramener une équipe au Mans...
 
Je monte ma Dunlop (un vrai faux plat), je chope un vitesseux (avec une superbe combi) je ne force même pas, je suis bien . Arrivé la haut, mon cardio me donne 140, je suis bien, tout juste 2'30 alors qu il y a tout les stands (une grosse minute en mois que l'an passé)... Petite appréhention devant la Dunlop, mon pied tremblera t'il, vais je y arriver sans freiner?
 Je me lance , pleine bal.... çà va vite, très vite trop vite , je n'ose pas bouger, je prends mon virage, oui çà passe, merde, c'est bon c'est trop bon, je me relève et regarde le GPS alors que j'ai déjà énormémént ralenti, je suis à 42. Je relance gentillement, un gars me dépasse, j'en remets une couche. A ma grande surprise, je le rattrappe, me colle à son cul tel une bernique et termine mon tour sans forcer derrière lui
Je le retrouverais après dans mon boxe, le voici:...De l'équipe de Montreuil. Très Sympa, on terminera le tour ensemble
 
Je regarde régulièrement mon GPS 36 38 41... C'est bon mais quel chaleur... Le carbone de mes patins est brulant... J'arrive sur le dernier virage, je regarde mon chrono, je ne suis parti que depuis 8 minutes 10... Je relance et arrive au cul de Marcel, je le lance, coupe mon chrono... 8'40. Je me gare sur le côté et regarde à nouveau ma montre qui doit avoir un problème, c'est l'heure ou la date 8'40, non peut être l'alarme, je regarde mon GPS... Idem... Oh bon dieu... et là je pense à Gwen et à tout ce travail qu'on a fait depuis un an... Les larmes montent, j'ai déjà gagné les 24 heures du Mans 2010...
 
 Je rejoins le groupe et partage avec Julien nos premières impressions . Nos chronos de fou , la chaleur... Chacun de l'équipe se lance. On regarde les chronos vite fait avec Julien . Laurence s'approche des 10... Marcel, JD et christophe déscendent en dessous, Aurélie est tout juste à 12... Oh bon dieu mais que se passe t'il???
 Hélène se lance, arrive après une douzaine de minute et explosent en larmes:  "je n'y arriverais jamais ,, c'est trop dur, je suis nul, il y'en a plein qui me dépacent...j'abandonne"
 
 Je lui explique qu'elle roule avec les meilleurs mondiaux et beaucoup de grand voir de très grand champions, je lui demande de s'accrocher , de ne pas regarder le temps, d'oublier l'équipe et de ne prendre que du plaisir
 
 Les 2 premières heures collectivent se terminent, reste une dernière interrogation, Kéké... étais ce une Kékéade ou bien est il vraiment mal? Il se lance et nous fait un tour en 8 et des...minute..." çà va à peu près me dit il.."
 
 Nous passons à la phace des 4 fois 5 heures à 5...
Julien et moi commençons notre première heure tout les deux... Il ne fait plus chaud, c'est un cagnard de folie (je bois 7 litres dans l''après midi).
Mon Julien s'élance je lance mon chrono pour savoir quand l'attendre, 8 minutes passent tout juste encore une fois quand je vois arrivé une bombe mais merde, c'est mon Julien, je m'élance et regarde derrière moi, oups, il a déjà les traits bien marqué... Je pars fort, trop fort... Je fais mon tour et moi aussi, termine pas mal mais la chaleur me fait vraiment souffrir...
 
Ju fait son secoud tour, moi aussi mais quand je dois lui passer le relai, ho surprise, çà n'est pas ma fusée à la combinaison bleu qui m'attend mais le totophe, impacient de se faire un gros tour... Je l'envoi et descends au Box...
 
 Julien se sent mal...Fatigue: pas le roller mais le manque de sommeil... Je me tests moi aussi, je ne me sens pas très bien...(3heures à dormir recroquevillé dans la voiture... après une journée de 17 heures...). Après 3 heures de courses, les deux plus solides au niveau santé se sentent mal, pas cool...
 
 Commence alors une rude négociation avec Julien et ma première prise de bec. Je lui demande de lever le pied. Il me répond qu'il ne peut pas, qu'il a envie de poursuivre tout ses jolies petit cul. Je commence à m'engoisser en me disant que si Julien et moi ne tenons pas le reste n'ira pas non plus.
 
 Surprise, Hélène fait son tour, elle rentre ravi, elle s'est envoyé un train, s'est laché dans la Dunlop,  elle a pris du plaisir et çà se voit...
tophe et Gaëlle s'éclatent bien eux aussi. On décide de changer notre stratégie sur l'équipe de 5 tant il fait chaud. On garde le principe de binome en faisant juste deux tours chacun... (ju moi ju moi puis hé gaëlle tophe hé ga¨tophe...) pour julien et moi c'est moins fatiguant ( car à nous deux , on aurait du faire presque 4 tours chacun à l'heure...) Hélène nous quitte à 10 heures en ronchonant car elle voulait continuer à tourner... elle a pris le virus, çà y est... La chaleur commence à baisser, le vent souffle légèrement dans la Dunlop, c'est plus agréable. Je m'élance pour mon dernier tours des 5 heures... Comme à chacun de mes tours, je profite de la grande ligne droite pour me trouver un lièvre ou plutôt un bon pigeon pour me planquer tranquillou et monter le plus vite possible sans rien faire.
Je trouve une belle combi de chez lou roller... (lyon) Je suce çà roue et j'y vais, tout à coup je lève la tête et je regarde le numéro de dossard qui est à moins de 20 cm de mes yeux. Le numéro est rouge... Je suis derrière un solo... Je sais qui c'est oups, Rphil reccordman sur 24 heurs solo... quel honneur. Je veux lui faire une poussette pour l'aider il me fait non de la main et me dit en solo... total... oups... Je monte derrière lui presque jusqu'en haut...comme si je roulais derrière un chef d'état (limite fière ) Je regarde mon Gps , nous ne sommes plus qu'à 16 kmh. Je le déboite en lui disant, enchanté RPHIL, je suis Antoine Berlin , Il hoche la tête... çà fait plaisir.
 
 On termine les 5heures... pas de casse... Putain on a encore gagné des places, on est sous les 200...trop cool mais on ne tiendra jamais...
 
 La seconde équipe arrive.. J'ai un peu peur... Gwen ne se sentait pas trop bien avant la course... Marcel à les poumons pris à 40 % selon son docteur et Laurence avec ses petons fragile... je pars , pas trop serain vers 23 heures en me demandant ce qu'on retrouvera.
 
On arrive à 4 heures du matin, tout le monde va bien même très bien, le classement est stabilisé, on est à mis course, 5 tours d'avance sur l'année dernière mais surtout tout le monde prend un plaisir monstre... Marcel me glice dans l'oreille avant d'aller se coucher, je comprends mieux... Retour au campement. Mon truc des pâtes cuitent prêt a jeter au microondes s'avère cool... manger vite pour dormir vite. 3 heures de sommeil... Super réparateur (bien plus que l'an passé ou çà n'était qu'une heure...) 
 
4heure du matin, On reprend le relai,Hélène ne peut pas rouler mais elle tenait à être avec nous, elle vient dormir dans les padocs... On reprends, c'est dur , mais çà tient. Plaisir de rouler la nuit.on roule tout les 4 ensemble. Hélène nous rejoint à 6 heure et c'est un solagement... J'arrive à me faire des micros sieste entre 4 tours
 
 La fatigue s'installe pour moi, je commence à faire des fautes de care... Je me permet de me relever un peu... çà va, je tourne toujours vers 9 et des... Je me concentre maintenant plus sur mon patinage que sur tout le reste et çà va de suite mieux... Julien continue à faire des tours de malade, il cours après tout ce qui bouge et qui est jolie (il a pris ma stratégie de course: chasse à la jupette et aux joli minois, çà motive). Je n'en fais pas moins, je passe un tour collé à la plus agé des fila Black ices qui me fait descendre sous les 9 puis d'une charmante belge derrière qui je dois tout donner pour ne pas la lacher... cool, super chrono, encore sous les 9.)
 
 9heure... La relève arrive... Ils vont bien... Kéké a les crocs, les pieds de Laurence ne disent rien... Marcel continue à mettre des tacquets de dingue et JD n'en fait pas moins.  Aurélie qui ne dit rien s'en mets de bonne aussi... et à vraiment l'air bien (Gwen m'apprendra peu après qu'il n'y a pas eu un seul tour à 14... Ce coup ci je pars me coucher serein, on a une équipe de warrior qui , j'en suis sur maintenant aurais tenu sans problème 36 heures...
 Je dors comme un bébé, bois deux bières,(super idée JD, Youb m'a dit que je pouvais y aller sans souci, bien au contraire)mange une belle gamelle de pâte et me prends une douche... Je suis un nouvel homme... cette dernière me donne une patate d'enfer.
 
Nous arrivons sur les deux dernières heures. Les coquins n'ont pas faiblis , bien au contraire. JD, fatigué vient de partir se coucher... Je suis sur qu'il a connu le repos du guerrier de la fameuse photo ou j'étais couché en position de mort avec Manue et tophe l'an passé. Dômage il ne verra pas l'arrivée mais quel boulot... Marcel me demande si je peux rouler de suite, l'équipe qui vient de se mettre 5 heures commencent un peu à tirer mais c'est bien compréhensible vu ce que chacun à du envoyer pour garder ce beau classement.
 
 çà tombe vraiment bien parceque Julien et moi, on a faim, très faim... On commence à repartir. Je fais mon premier tour à 8'35 au gps, puis Ju... On discute avec Kéké, je lui laisse les deux derniers tours (çà se sent qu'il les veut). Ju en reprends un. Moi à nouveau, Christophe s'en met un puis moi pour mon dernier... Ju et enfin Laurence. Merde Laurence va arriver trop tôt...
 Faut que je me relance. Cool... J'avais déjà fait un dernier tour en pleurant d'émotion, yes je vais me remettre un schoot d'adrénaline.
 
Mais oups problème Laurence n'arrive pas , je vois la pendule, je dois être de retour avant moins 10 sinon je dois tout finir. Il est -20 et je commence à m'inquiéter en me disant que si elle traine trop, il faudra que j'envois tout et que si trop à la bourre, il me faudra encore tourner derrière (3 tours sous ce cagnard... oups).
 
 Cool , Laurence arrive, J'ai 11 minutes...
 
 Je pars et c'est un superbe tour, le plus beau de mes 2 mans,je rencontre chicken solo ( a côté de Nantes qui veut faire la voie verte) il est du club de la varade et nous attends pour notre premier 6 h solo), je vois youb et Mystic et Bridget) ils souffrent... Je rencontre une vieille dame aux cheveux blanc , son dossard et rouge... je lui demande combien et elle me répond modestement, pas beaucoup, 39... Je lui répondss c'est énorme, j'en ai même pas la moitié...Un sourrire devant l'appareil photo de la solliste japonaise, un coucou à toutouduo. Je crâme encore une fois Montpelier... Me prends encore un tour par powerslide( le 94 ème me semble t'il) et me décide à finir avec un Londonien qui patine presque aussi bizarement que moi ... c'était plus ou moins efficace, on a fini le tour en roulant pleine boul... J'arrive sur kéké et dépose ma première vrai poussé dans le cul de quelqu'un (je l'ai senti sursauté notre Kéké national) . voilà je rejoins Marcel complètement essoufflé (j'ai pris une bonne minute à me remettre de ce dernier tour mais quel pied) On attend Kéké maintenant avec Ju, marcel et TOphe.
 Les filles sont montées dans les gradins .
 Gwen passe, je me retourne.
Marcel caché sous ses lunettes pleure.
 Ju n'est pas loin et boum pour moi , rebelotte, même endrois même heure, accroché du haut de mon pléxi à prendre des photos...çà ruisselle et c'est bon
 
 La fin tu la connais, champagne photos...démontage des tentes, congratulations... à la différence que ju moi et Loeiza sommes resté dormir là bas. il régnait un climat de plénitude sur ce camping (peut être 200 personnes avec nous)
 
Il est 18heure, je suis devant mon PC et j'ai encore des montés de larmes, juste en te tappant ce petit résumé

 

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Présentation

  • : Le blog de oxyd-roller.over-blog.com
  • : des passionés de roller vous accueillent à Morlaix
  • Contact

Du roller à Morlaix

 

 

1)a La section loisir dite d'initiation:

 

Vous n'avez  jamais fait de roller, ou vous en avez failt il y a 30 ans, cette section est pour vous.

 

Ici c'est le plaisir simple de faire du roller. On y apprend les rudiments, freiner, tourner, avancer et accessoirement reculer.  

 

L'objectif premier de ce groupe est de pouvoir sortir sur des randonnées en toutes sécurités. Les cours sont orientés vers le ludisme et la bonne humeur. Ces derniers se terminent souvent par un basket ou un jeu.

 

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  1)b Initiation enfants

 

 La même chose que pour les adultes à la seul différence que,  il faut bien l'admettre, nos chers têtes blondes progressent bien plus vite que nous. Ils passeront très rapidement de la section d'initiation à l'accro course ou au hockey. 

 

 

2 la section accro course

 

 Les enfants après un ou deux ans passent au stade supérieur. Ils savent s'arrêter, ils savent tourner... mais les enfants veulent aller vite, ils veulent sauter sur des petits tremplins, slalomer... et tout çà en toute sécurité. Ils seront bien servi ici.

 

 

 

 

3 La section course adulte

 

 Quelques uns des grands adultes sont restés de grands enfants et ont eux aussi l'envie de rouler vite...Plus sérieusement, nous avons créer cette nouvelle section l'an passé pour préparer des courses , des plus populaires aux plus confirmées.

 

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 4a La section Hockey

 

  La discipline qui a fait connaitre le club. L'équipe adulte évoluera cette année en national 3.

 

 

 

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4b La section Hockey enfant

 

 

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De plus en plus nombreux, ils jouent déjà comme les grands.

 

Catégories